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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 22:02

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Auteurs : Philippe Saimbert & Isabelle Muzart

Éditeur : Asgard Éditions

Prix : 15 €

Résumé :

 

Un train emporte un groupe de voyageurs à la rencontre de mystérieux phénomènes, relatés par la presse locale d’un petit pays d’Europe centrale. En pleine nuit, leur wagon se détache : ils se retrouvent abandonnés au beau milieu d’une vaste forêt recouverte de brume. Dès lors, l’excursion tourne au cauchemar.

Apparitions étranges et surnaturelles, puis morts brutales vont s’enchaîner tout au long du récit. S’agit-il d’une rencontre du troisième type ou de quelque chose de plus incroyable encore ?

 

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J'étais assez intriguée par ce titre et son quatrième de couverture, en plus, la personne qui me l'a prêté m'en a parlé en termes très élogieux.

Étant un livre pas bien épais, je l'ai intercalé facilement entre deux lectures et l'ai très vite terminé.

Le soucis étant qu'il n'a jamais vraiment atteint mes espérances ...

 

Plusieurs personnes se sont inscrites pour une activité touristique bien particulière : emprunter un vieux train pour les conduire à un site où des phénomènes paranormaux ont pu être observés.

Couples, journaliste, enfants, investisseur, ... les touristes sont variés mais tous impatients et curieux de pouvoir observer ces phénomènes.

Ce petit voyage amusant et excitant se transforme en horreur la plus totale quand leur wagon se retrouve seul, incapable de redémarrer, au beau milieu de la forêt.

Ce qu'ils s'apprêtent à vivre va tout changer, à jamais.

 

Je vais commencer par énoncer les points qui m'ont déplu, je trouve toujours ça un peu plus facile  =)

Déjà, franchement, tout du long, j'ai eu du mal avec les personnages, à retenir leur nom, à correctement les visualiser, etc ...

On passe sans arrêt du prénom au nom de famille, on passe très souvent de l'un à l'autre de façon assez abrupte, et déjà que je ne suis pas douée pour retenir les noms des gens en général, là j'ai été à la limite d'être paumée d'un bout à l'autre. Bon, vous me direz, c'est sûrement moi le problème ! Mais du coup, personnellement, ça m'a pas mal dérangée.

L'autre point, c'est que j'ai eu du mal à réellement pénétrer dans l'ambiance de l'histoire. C'est supposé être angoissant, stressant et même un peu effrayant, mais il y avait parfois comme des cassures dans le récit, et des dialogues parfois un peu décousus ou trop "obscurs" n'ont pas facilités, pour moi, à maintenir une ambiance pesante et oppressante.

Il y avait un côté un peu trop brouillon à mon goût, comme si les auteurs avaient voulu insérer tout plein d'éléments, mais sur une trop courte période de temps, de façon trop résumée. Il se passe un incident, mais on n'a pas le temps de s'y attarder que déjà il se passe autre chose, ou on passe à un autre sujet.

 

À part ça, Le wagon reste un récit fantastique (à tendance horrifique) très agréable à lire et bourré d'idées ingénieuses et originales !

J'aime bien le scénario de base et le fait qu'on soit presque dans le même état d'excitation et d'expectative que les personnages.

Certaines scènes (dont une en particulier) m'ont vraiment marquées, et possèdent une charge émotionnelle et un rendu visuel assez incroyable et d'une puissance assez impressionnante.

Ce que j'ai franchement aimé, c'est le fait que, tout au long de ce livre, on se pose des questions et on se triture les méninges pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.

Même si, à partir de quelques chapitres, j'avais déjà une petite idée du fin mot de l'histoire, je dois dire que la surprise a quand même été totale, et le final est admirablement amené et transporte des messages et des images percutantes !

C'est vraiment ce que j'ai le plus apprécié dans cette lecture : les très nombreuses surprises, il se passe toujours quelque chose d'incroyable/improbable/effrayant, et la fin est tout simplement bluffante.

Je n'aurais jamais pu imaginer ce que les auteurs nous ont réservés pour clôturer ce roman original et quand même bien pensé.

 

Au fond, je dirais que l'écriture manquait d'une certaine maîtrise, d'un certain ordre, mais que le plaisir de lecture est là, indéniablement, et que la tonne d'idées font de ce bouquin une petite curiosité à essayer.

Enfin, seulement si vous n'avez pas peur du noir ...

 

Un autre avis chez Lire Ou Mourir.

 

Commandez Le Wagon

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:25

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Auteurs : Stephen King & Berni Wrightson

Éditeur : Albin Michel

Prix : 16,50 €

Résumé :

 

Tout à commencé en janvier, une nuit de pleine lune ...
Le premier hurlement fut celui d'un employé des chemins de fer quand il sentit les crocs lui déchirer la gorge.
Depuis, chaque nuit de pleine lune, la petite bourgade de Tarker Mills est en proie à l'horreur.
Qui sera le prochain ?

 

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Alors, laissez-moi d'abord vous situer cet ouvrage : En 1979, un éditeur commande à Stephen King une série de vignettes ayant pour thème la lycanthropie. Chaque histoire était illustrée par Berni Wrightson. Au final, cela a donné une sorte de calendrier de l'horreur, chaque mois étant une histoire, et un meurtre. Le mois de décembre voyant l'affrontement final, et l'abattage de la Bête.
Pour finir, vu la richesse de l'histoire, elle devient une nouvelle qui sort en 1986 en français chez Albin Michel, mais sans illustrations.
En 1985, sort au cinéma Peur Bleue, l'adaptation de cette nouvelle. En 1990 sort chez J'Ai Lu le script de ce film.
Maintenant, en 2012, Albin Michel a l'excellente initiative de nous offrir la version de cette histoire avec ses superbes illustrations.
C'est bon, vous avez suivis ? Alors on peut maintenant parler de cette Année du loup-garou !

 

Je dois bien avouer qu'au début, j'ai été un peu déstabilisée par la narration.
On commence donc par janvier, on nous présente vaguement un homme, et il se fait tuer par un loup-garou quelques paragraphes plus tard. Fin du mois de janvier.
Ha.
Mais au fond, une fois que j'ai laissé sa chance au livre, je me suis vite rendue compte que j'étais prise au jeu de ces mini-histoires avec ce fil conducteur terrifiant.
Je ne savais pas que je pouvais encore être surprise par Stephen King, et pourtant ce fut le cas ici. Réussir à instaurer un climat, à nous présenter des personnages, nous les faire aimer, nous terrifier avec une menace que l'on ne voit que quelques lignes par mois, j'appelle ça de l'art, tout simplement. Et King est un artiste.
Nous sommes dans une petite ville qui, doucement mais sûrement, se retrouve emplie de terreur par le danger qui rôde en son sein. C'est d'abord assez ténu, ce ne sont que des traces dans la neige, mais la rumeur enfle, les grondements retentissent dans la nuit, et ce que l'on refusait d'admettre ne fait bientôt plus aucun doute : la Bête est parmi eux.
La véritable question étant : qui est-elle ?

 

Je ne peux pas m'étaler trop longtemps sur ce titre, je n'ai vraiment pas envie de trop vous en dévoiler. Mais sachez que vous allez trouver des personnes attendrissantes, d'autres que vous allez détester, vous allez spéculer sur l'identité du loup-garou, et sûrement être étonné par celle-ci, et vous allez rencontrer un jeune garçon très courageux.
Mais surtout, le personnage principal, ici, c'est l'ambiance. Plombante et froide, elle vous donnera des frissons d'angoisse. J'ai vraiment été abasourdie par celle-ci, installée en si peu de pages.

 

J'avais déjà vu le film, ainsi que lu le script, par le passé, donc je savais comment le scénario se déroulait, et comment l'histoire se termine.
Il n'empêche que la narration, additionnée aux terrifiantes illustrations, donnent une autre dimension au récit, et j'ai pris beaucoup de plaisir à reparcourir cette histoire avec un oeil nouveau.
J'ai adoré le concept en tout cas, et je pense que ça peut être une très agréable entrée en matière pour ceux qui ne connaissent pas bien la plume de l'auteur (pour véritablement saisir l'ampleur de sont talent de conteur), mais je crois surtout que c'est une pièce de choix que tout fan se doit de posséder dans sa bibliothèque.
C'est un très bel objet, de belle facture, et on sent qu'Albin Michel a vraiment mis du coeur à l'ouvrage pour nous offrir une oeuvre de qualité à chérir et à feuilleter sans modération.

 

Commandez L'année du loup-garou

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 19:40

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Auteur : Michelle Paver

Éditeur : Hachette Jeunesse (Black Moon)

Prix : 16,90 €

Résumé :

 

Hiver 1937. Jack part pour une expédition scientifique en Arctique, une échappatoire à son mal-être londonien. Du moins c’est ce qu’il espère. Mais très vite, ce voyage au pays des nuits interminables se transforme en cauchemar. Des cinq hommes engagés dans la mission, seulement trois prennent le départ : Jack, opérateur radio, Algie, chasseur et maître-chien de traîneau, et Gus, biologiste. Ils établissent leur campement sur la baie (de) Gruhuken où le capitaine du bateau refusait de les débarquer, visiblement effrayé. En peu de temps, Gus tombe malade, Algie l’accompagne, Jack reste seul. Dans leur cabane de trappiste, il se met alors à entendre des voix, à apercevoir des ombres... Est-ce vraiment son imagination qui l’engloutit jour après jour dans cette matière noire ?

 

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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en commençant ce titre, je savais juste qu'il m'attirait beaucoup, et cette attirance a été confirmée dès les premières lignes, m'engloutissant tel la nuit sans fin qui s'est emparée de Jack.

 

Jack est un jeune homme qui veut changer de vie, et qui n'a rien à perdre.

Quand il s'engage pour une expédition en Arctique, il y voit l'occasion de vivre quelque chose d'unique et d'acquérir une belle expérience originale.

Bien que préparé à pas mal d'éventualités, jamais il ne se serait douté que les choses tourneraient aussi mal. Et la solitude rendait réellement fou ?...

 

Écrit sous forme de journal, ce titre m'a happée toute entière de par son ambiance oppressante à souhaits.

Alors que l'on se balade dans les plaines Arctiques, on se sent très vite étouffé, pris à la gorge par un sentiment puissant de claustrophobie qui nous étreint à chaque page.

Cela faisait longtemps que je n'avais plus été effrayée par la lecture d'un livre, et je peux vous assurer que je l'ai été pour celui-ci !

Je ne faisais pas la fière à certains moments, et j'ai même été prise de sueurs froides lors de quelques scènes.

C'est difficile à décrire, mais Michelle Paver a réussi à créer une ambiance absolument formidable où, dans la plus grande des solitudes, un homme peut se sentir épié, suivi.

La narration sous forme de journal intime renforce ces impressions, et il est d'une grande facilité de se mettre à la place de Jack et d'expérimenter ses terreurs.

 

Il est d'ailleurs très facile de s'identifier à Jack, personnage développé juste assez pour que l'on puisse s'imaginer vivre cette expérience par procuration.

On nous le présente assez que pour comprendre ses motivations et ses réactions à tel ou tel évènement, mais à côté de ça, on a toute la place que l'on veut pour se substituer à lui très aisément.

C'est quelqu'un de droit et de pragmatique, d'organisé et de travailleur. Il sera le premier surpris et déstabilisé par ce que l'Arctique lui réserve.

On se pose les mêmes questions que lui, et la narration est à ce point immersive que j'avais l'impression de presque pouvoir toucher ses angoisses du doigt.

 

Franchement, je ne m'attendais pas du tout à un bouquin aussi intense et aussi bien écrit.

Coeurs sensibles, accrochez-vous, car vous allez faire le plein d'émotions fortes ! Tremblements, respiration haletante, légères palpitations, ... tout ça, je l'ai expérimenté avec 40 jours de nuit.

Un livre d'aventure flirtant innocemment avec l'horreur, qui nous entraîne sur la pointe des pieds dans des psychoses humaines et dans les affres terribles de la solitude au bout du monde, dans une nuit qui semble éternelle.

Ce titre m'a fichu une belle trouille, et pourtant j'en redemandais encore ! Le talent de l'auteur est indéniable, et cette lecture m'a grandement donné envie de découvrir d'autres de ses ouvrages.

Ce livre, c'est une véritable expérience. Un coup de coeur à faire claquer des dents !

 

Mille mercis à Hachette Jeunesse pour cette perle qui m'a faite vibrer d'effroi !

partenariat-LA

 

D'autres avis chez Ilnyak1pas, Heclea, Alittlematterwhatever, MyaRosa, Setsuka, Amadis et Louve.

 

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 17:27

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Auteurs : Kirkman & Bonansinga

Éditeur : Le Livre de Poche

Prix : 8,10 €

Résumé :

 

Quand l'invasion zombie a dressé les vivants contre les morts, Lilly Caul a fui la banlieue d'Atlanta. D'abris de fortune en campements improvisés, elle essaie à présent de survivre. Mais les zombies sont de plus en plus nombreux, et leur appétit pour la chair est sans limites. Terrorisée, Lilly trouve refuge dans une ville fortifiée connue sous le nom de Woodbury. De prime abord, c'est un parfait havre de paix : les habitants troquent de la nourriture contre des services, les barricades sont solides et le mystérieux leader qu'on appelle Philip Blake veille sur les citoyens. Pourtant, Lilly commence à douter : Blake veut qu'on l'appelle le Gouverneur, et ses idées sur la loi et la justice sont ... déviantes. Avec une bande de rebelles, elle ouvre la boite de Pandore et défie le Gouverneur. La route de Woodbury se transforme alors en autoroute pour l'enfer.

 

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Au fond, ici, nous allons trouver les mêmes ingrédients que dans L'Ascension du Gouverneur.
Pas de nouveautés à proprement parler, mais ce n'est pas pour ça que l'on ne passe pas un moment génial !

 

Cette fois-ci, nous suivons Lilly, jeune fille vivant dans un camp de réfugiés avec d'autres survivants. Lorsque ce camp se fait attaquer par une horde, Lilly subit un énorme choc et se retrouve à devoir partir avec, à ses côtés, son amie accompagnée de son copain du moment, un vieil ambulancier et un homme pour qui elle éprouve un peu plus que de l'amitié.
Une longue route les attend, et quand ils entendent parler d'un autre camp mieux organisé, ils ne sont pas sûrs que ça soit une nouvelle si merveilleuse que ça ...

 

Une plongée dans l'univers de Walking Dead est toujours un moment génial, plein d'émotions en tout genre, d'attaques pleines d'adrénaline et de découvertes pas toujours positives.
Mais ce que j'adore surtout, c'est la façon dont est développé le côté humain. Alors que le monde est infesté de cadavres ambulant dévoreurs de chair, on peut se rendre compte que, souvent, le pire des monstres est l'Homme.
La preuve en est encore ici, avec une plongée tête la première dans ce que l'humain a de plus négatif. Et vous savez quoi ? C'est juste jubilatoire.
Je prend un plaisir de dingue à tripatouiller dans la psyché des personnages, de découvrir ce qu'ils ont de meilleur ou de pire, d'être encore surprise et étonnée par certaines pensées, certains actes.
Avec la franchise Walking Dead, je suis servie ! Que ce soit avec les comics, la série TV ou maintenant les livres, ce sont des histoires qui se focalisent essentiellement sur les comportements sociaux, et c'est réellement brillamment développé.
Pour ce titre, nous parlons encore une fois du Gouverneur, mais du point de vue d'une jeune fille qui va débarquer à Woodbury alors que Philip Blake vient tout juste d'établir sa loi.
Il ne faudra pas longtemps avant que l'on ne commence à voir jusqu'où les idées malsaines de celui-ci peuvent aller ...

 

Comme je l'ai dis plus haut, on retrouve vraiment tout ce que l'on a aimé par le passé : des personnages intéressants, charismatiques et super bien travaillés, une belle palette bien variée d'émotions et de caractères, des attaques de zombies très impressionnantes et bourrée d'actions et de suspens, et des personnages emblématiques de la saga que l'on apprend à connaître encore mieux.
On retrouve également l'écriture fluide et très visuelle de Jay Bonansinga, un véritable plaisir qui fait que l'on ne s'ennuie pas un seul instant pendant cette lecture.
J'ai beaucoup aimé suivre Lilly, qui est un personnage plus complexe que l'on pourrait croire, mais à laquelle il est quand même très facile de s'identifier. C'est sympa de pouvoir suivre quelqu'un de réellement crédible. C'est un p'tit bout de femme en plein milieu d'une apocalypse zombies : elle flippe, elle n'est pas une machine à tuer et souvent elle ne sait pas quoi faire et a juste envie de s'enfuir.
Honnêtement, y a de grandes chances que je ressemble plus à elle qu'à Terminator, dans les mêmes circonstances !

 

Ce titre est vraiment génial, et même si il ne brille pas forcément par son originalité, sa vraie force est dans les personnages sur lequel il se penche, et je pense que chaque fan sera ravi d'avoir ce point de vue supplémentaire à cette histoire désormais culte.

 

Commandez La Route de Woodbury (The Walking Dead, tome 2)

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 09:10

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Auteur : Stephen King

Éditeur : Le Livre de Poche

Prix : 7,60 €

Résumé :

 

Juste avant le crépuscule ... C'est l'heure trouble où les ombres se fondent dans les ténèbres, où la lumière vous fuit, où l'angoisse vous étreint ...
L'heure de Stephen King.
Treize nouvelles jubilatoires et terrifiantes.

 

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Après avoir eu peur pendant 2-3 ans en découvrant à chaque fois les nouveaux King qui étaient, soyons francs, décevant, je dois dire que depuis Dôme, LE King est de retour ! Ce recueil confirme d'ailleurs ce comeback et renoue avec ceux qui ont marqués les lecteurs, comme Brume ou Différentes Saisons.
Comme d'habitude quand je chronique des nouvelles, quelques mots sur chacune d'entre elles :

 

Willa :
J'étais un petit peu perturbée au début, vu que l'on tombe dans cette histoire un peu comme un cheveux dans la soupe, sans trop savoir ce que l'on voit, ce que l'on fait là. Et plus les pages passent, plus on se rend compte que cette sensation était carrément recherchée par l'auteur. Et ça, c'est brillant.
Quand un groupe victime d'un accident de train attend patiemment le prochain, il y a des découvertes et des vérités parfois très dures à avaler.
Un texte d'abord étrange, ensuite très beau et poétique.

 

La fille pain d'épice :
Sûrement mon texte préféré ! Une femme qui veut prendre du recul dans son couple par dans le cabanon appartenant à son père, laissé un peu à l'abandon ces dernières années. Lors d'un de ses jogging quotidien, elle va se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. L'insecte pris dans la toile de l'araignée.
Une histoire absolument terrifiante et abominable stressante, qui m'a fait penser à un mélange entre Jessie et Rose Madder. On va à cent à l'heure et je n'étais pas loin de suffoquer d'angoisse par moments. Époustouflant.

 

Le rêve d'Harvey :
Une nouvelle très courte, où un homme raconte à sa femme le rêve bizarrement réaliste qu'il a fait cette nuit. On retiendra surtout de ce texte son ambiance étrange, sentant le malaise, légèrement suffocante. On a l'impression de se réveiller d'un cauchemar, encore moite de la transpiration que celui-ci nous a provoqué. Rien de bien original ici, mais la plume et la narration fait toute la différence.

 

Aire de repos :
On sait que Uncle Stevie adore créer des personnages écrivains. Il le prouve encore une fois ici, où un auteur sur la route doit s'arrêter pour aller aux toilettes et entend une très violente scène de ménage dans celles-ci. La question étant : que va-t-il faire ?
C'est étrange comme, sans aucun élément fantastique, et avec un départ si banal, King arrive à nous offrir une histoire stressante à souhait, haletante et nous englobant tout entier dans son intrigue. Celle-ci nous tient en haleine jusqu'au tout dernier mot, impressionnant !

 

Vélo d'appart :
Un des thèmes récurrent des titres de Stephen : Et si quelque chose d'extraordinaire arrivait à quelqu'un d'ordinaire ? Si vous connaissez, cette histoire m'a beaucoup fait penser à une autre de ses nouvelles, "Quand l'auto-virus met cap au Nord". Un homme va peindre un tableau qui va changer sa vie à jamais. Encore une fois, une grosse impression de malaise m'a suivie pendant toute cette lecture, et il m'est même arrivé quelque fois de regarder derrière mon épaule après l'un ou l'autre paragraphe. Stephen King rendrait-il parano ?

 

Laissés-pour-compte :
Nouvelle très étrange, que je n'ai pas spécialement apprécié (c'est rare). L'auteur aborde ici les évènements du 11 septembre dans un récit étrange et original à propos d'objets qui reviennent sans cesse hanter un homme.
Bien que vraiment bien fichue, avec de chouettes personnages et une ambiance toute particulière, je n'ai pas été séduite par cette histoire. J'ai même décroché une ou deux fois pendant ma lecture, n'arrivant pas à vraiment rentrer dedans.

 

Fête de diplôme :
Alors qu'une jeune fille, venant de recevoir son diplôme, s'interroge sur son avenir, elle va voir quelque chose qui va le rendre bien, bien plus improbable ...
Très court récit, mais assez intense, laissant un goût amer sur le bout de la langue et quelques sueurs froides dans le dos.

 

N. :
Sûrement LE texte phare de ce recueil, vu qu'il a même eu droit à une série de court-métrages animés et a bénéficié d'une forte promotion, aussi bien à l'étranger qu'en France et en Belgique. Et franchement, après l'avoir lu, je comprend pourquoi !
Nous avons entre les mains les notes d'un psychiatre qui a comme nouveau patient, N., un homme atteint de très gros TOC. Quand N. lui expliquera les origines de ceux-ci, il plongera le regard dans un véritable gouffre de folie. Mais jusqu'où peut-on regarder sans y tomber soi-même ?
Affreusement dérangeant, carrément flippant et avec des images qui m'ont hantées pendant des jours, je crois bien que c'est la nouvelle la plus effrayante de ce recueil. j'en ai encore des frissons et une impression de malaise persistante quand j'y repense.

 

Un chat d'enfer :
Quelle surprise et quel plaisir de voir cette nouvelle ici ! Étant une fan d'horreur et fantastique depuis toute petite, un film m'avait marquée : Darkside, les contes de la nuit noire. Il y avait une histoire écrite par Stephen King parlant d'un homme engageant un tueur à gage pour éliminer un chat semblant semer la mort partout où il passe. Cette histoire n'avait jamais été commercialisée sur papier, voilà que c'est fait ! Je l'ai lue avec énormément de plaisir, me remémorant avec bonheur et nostalgie les images du film. Bien qu'âgée, en tout cas, elle n'a rien perdu de sa qualité et de sa saveur !

 

Le New York Times à un prix spécial :
Une histoire dont le ton change par rapport aux autres : une femme, s'occupant de ses invités après les funérailles de son mari, reçoit un coup de fil de celui-ci.
C'est un texte réellement très beau et, bien entendu, très triste. Il contient beaucoup de mélancolie, mais également beaucoup d'amour et de tendresse. Je l'ai lu avec un serrement au coeur, il m'a vraiment émue.

 

Muet :
Un homme va au confessionnal pour raconter l'étrange histoire qu'il lui est arrivé : il a pris en auto-stop un homme, sourd et muet, et a profité de l'handicap de celui-ci pour se confier et vider son sac. Après tout, grâce à la surdité de celui-ci, c'est sans conséquences ! Ou du moins, c'est ce qu'il croyait.
Superbement amené et magistralement développé, encore un récit ou le fantastique flirt allègrement avec la réalité et où la membrane qui sépare la folie de la santé de l'esprit est on ne peut plus ténue.

 

Ayana :
Superbe histoire parlant d'un homme qui va assister à la guérison miraculeuse de son père par le baiser d'une étrange fillette. Poétique, étrange, aux personnages très attachants, contenant des images d'une grande beauté et remplie de tendresse, c'est un texte que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, avec beaucoup de douceur, comme un baume sur le coeur.

 

Un très petit coin :
Une guerre entre voisins atteint son paroxysme et un de ceux-ci va devoir se dépêtrer d'une situation vraiment, vraiment merdique (si vous me pardonnez cette expression).
Je l'ai trouvée un peu longue à démarrer et je ne voyais pas trop où King voulait en venir. Mais quand le sujet principal commence, alors là, on s'accroche à son slip, on prend une grande bouffée d'oxygène et plonge dans un magma infâme, aussi bien dans le comportement humain que, et bien, que littéralement !
C'est un texte au final assez jouissif à lire, surtout pour son côté dégoûtant. On fait la grimace, on ricane et on souffre, tout ça en même temps !

 

Pour résumer, je dirais que c'est un très bon recueil de Stephen, extrêmement varié, très touche à tout, mais toujours de qualité. Le Monsieur aime jouer avec nous, il prend beaucoup de plaisir à écrire toutes ces histoires, et ça se sent. D'ailleurs, en plus de l'introduction, on a droit, à la fin du livre, aux notes de l'auteurs pour chacune des nouvelles. Je trouve ça génial de se plonger un peu plus dans son esprit et son imaginaire, pour savoir d'où viennent ces idées qu'il arrive à mettre en place.
On frissonne, on est ému, on rigole, mais surtout, on crève de trouille et on continue sa lecture les mains tremblantes, se demandant ce qu'il nous attend après, et on y pense à deux fois avant d'éteindre la lumière et de se mettre au lit ...
Encore et toujours, cet auteur mérite définitivement son surnom de Maître du Fantastique.

 

D'autres avis chez Korto, tigrou4145 et Canislibris.

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 15:48

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Auteurs : Robert Kirkman & Jay Bonansinga

Éditeur : Le Livre de Poche

Prix : 8,10 €

Résumé :

 

Dans le monde de The Walking Dead, envahi par les morts-vivants où quelques-uns tentent de survivre, il n’y a pas plus redoutable que le Gouverneur. Ce tyran sanguinaire qui dirige la ville retranchée de Woodbury a son propre sens de la justice, qu’il organise des combats de prisonniers contre des zombies dans une arène pour divertir les habitants, ou qu’il tronçonne les extrémités de ceux qui le contrarient.
Mais pourquoi est-il si méchant ?
Dans L’Ascension du Gouverneur, le lecteur découvre pour la première fois comment et pourquoi Philip Blake est devenu ... le Gouverneur.

 

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Cela fait un bon moment que les comics de Walking Dead envahissent les rayons des librairies et font de plus en plus d'adeptes à travers le monde. Ceux qui ne connaissaient pas encore l'histoire de cette épidémie de zombies ont vite été mis au parfum grâce à la série TV inspirée de ces comics. Après avoir conquis ces deux supports, la franchise s'attaque maintenant au marché littéraire, avec la sortie de cette histoire unique retraçant le parcours du Gouverneur à l'époque où il n'était encore que Philip Blake.

 

Alors que les morts se relèvent depuis quelques jours, nous suivons Philip Blake, sa toute jeune fille Penny, son frère Brian et ses deux amis d'enfance, Nick et Bobby qui survivent au jour le jour en essayant de trouver un endroit plus sûr où vivre.


Chaque jour apporte son lot de dangers, de morts, de traumatismes, de déceptions, d'horreurs, de peurs. Nous assisterons, impuissants, à l'accumulation d'évènements qui conduiront à créer, peut-être bien, le pire des monstres existant dans ce monde apocalyptique.

Je suis fan de Walking Dead, de base. J'ai tous les tomes du comics et je j’attends avec envie la sortie de chaque épisode de l'adaptation télévisuelle. Il était tout naturel pour moi de lire ce livre, du coup.
Et c'est certain, les fans adoreront ! Le personnage du Gouverneur est vraiment emblématique dans la saga, et il a marqué chaque lecteur, de par son charisme, sa cruauté, sa folie. Du coup, c'est vraiment intéressant, et en quelque sorte, réellement fascinant, d'assister à cette "mutation". Comment un homme ordinaire peut en arriver là ? Qu'est-ce qui fait que quelqu'un peut devenir un tel danger ?
C'est à ces questions que ce livre répond, et d'une façon absolument extraordinaire, en plus.

J'avoue que, au niveau de l'histoire en elle-même, il n'y a rien de bien neuf sous le soleil. Ça reste un bouquin de zombies assez classique, où l'on suit un tout petit groupe de survivants qui tente de se rendre d'un point A à un point B, tout en évitant de se faire manger, mais en perdant des gens, en faisant des rencontres, en construisant des choses, en se rendant compte que les vivants sont également devenus dangereux, etc ...
Ayant déjà lu quelques titres sur le même sujet, je n'ai rien vu ici que je n'avais déjà vu ailleurs. C'est dommage, mais en même temps, je pense que ce n'est vraiment pas évident d'innover en matière de zombies. L'Ascension du Gouverneur reste un très bon divertissement, cela dit, ce qui est quand même ce que l'on demande en premier à un livre, non ?
En même temps, même si je l'ai trouvé très classique, ça ne m'a pas empêchée d'être nerveuse à la lecture de certains passages, ou même d'être émue aux larmes pendant certaines scènes.
L'écriture, quant à elle, est parfaite pour ce genre de récit. Fluide, visuelle, acérée et sans concessions, elle nous offre une narration on ne peut plus agréable et immersive.

 

Une fois la première moitié passée, on assiste à un regain d'intensité, à un accroissement de l'action, et à pas mal d'évolutions dans les caractères des personnages.
Des esprits se brisent, des confiances sont mises à rude épreuve et tout semble exploser petit à petit, au fur et à mesure, en eux et autours d'eux.
C'est vraiment à partir de ce moment-là que j'ai trouvé le livre intéressant, où je me suis dit qu'il apportait véritablement quelque chose qui lui était propre.
Et la fin. Ho bon sang, la fin. Ce n'est que lors des toutes dernières pages que j'ai seulement commencé à envisager ce final, et il est très, très impressionnant. Cela me fait envisager le personnage du Gouverneur d'un tout nouveau point de vue, et je ne le regarderais définitivement plus de la même façon quand je relirais les comics !
En fait, rien que pour cette fin renversante, je conseillerais ce livre. Elle justifie à elle seule toute l'existence de ce titre, vous avouerez que c'est quand même assez formidable.

 

Pour résumer, je dirais :
1) Les fans adoreront suivre la genèse du Gouverneur et en savoir plus sur ce personnage phare.
2) Les aficionados des zombies risqueront d'être déçus par le manque d'originalité mais devraient y trouver leur compte avec de beaux fracassages de crânes.
3) Une fin magistrale avec un twist ending comme on en voit rarement dans ce genre de livre !
4) Pour les néophytes de Walking Dead, ce titre peut être une bonne entrée en matière dans cet univers, bien que le meilleur reste à venir.

 

D'autres avis chez Korto, Dahlia, Alexia et Michou.

 

Commandez L'Ascension du Gouverneur (The Walking Dead, tome 1)

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 02:08

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Auteur : Stephen King

Editeur : Albin Michel

Prix : 22,90 €

Résumé :

 

Ne cherchez jamais à connaîre cet Autre qui sommeille en vous ...

Dans la lignée de Différentes saisons, un King démoniaque où les mariages se disloquent sous le poids de secrets plus noirs que les ténèbres, où l'avidité et la culpabilité distillent goutte à goutte leurs venins, où la seule certitude est que le pire reste encore à venir.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

La sortie d'un nouveau titre de Stephen King est toujours un grand moment.

Mais il faut bien avouer que, ces dernières années, l'excitation est mêlée à une dose de crainte, également.

Les lecteurs assidus (ou ceux qui voulaient découvrir l'auteur) n'ont pu que remarquer quelques changements dans l'oeuvre du Maître du fantastique : des histoires bien moins effrayantes, un style un peu plus calme et étoffé, des développements tirés en longueur, etc ...

L'année passée, j'ai fait partie des nombreuses personnes à souffler, rassurées, en découvrant Dôme. Une sorte de retour aux sources en grande pompe avec un scénario impressionnant où l'on suivait une ville entière séparée du monde par un gigantesque globe.

Avec ce recueil de nouvelles, je ne savais donc absolument pas à quoi m'attendre.

Allais-je trouver quelque chose d'aussi bon que les Brûme ou Danse macabre ? Ou allais-je tomber sur quelque chose de trop classique et de fade ?

Nerveuse, un peu tremblante et le coeur tambourinant, j'ai ouvert Nuit noire, étoiles mortes.

Et là, comme avant, Stephen King a pris ma main, et la magie à opérée.

 

1922 : En pleine campagne du Nebraska en 1922, un couple se dispute pour des histoires de terres depuis de très longs mois. N'en pouvant plus de cette situation intenable, il décide de tuer sa femme. Mais, par peur de se retrouver seul, et par envie de partager ce fardeau, il arrive à convaincre son jeune fils du bien-fondé de cette entreprise, et à devenir complice du crime. Cette nouvelle va nous montrer comment cet acte va les hanter, tous les deux différemment.

 

Je ne crois même pas être capable de vous expliquer comment, et à quel point, j'ai été happée par ce récit dès ses premières lignes. Pourtant, il ne s'y passe rien d'extraordinaire. Un homme et une femme se battant pour savoir si il faut vendre ou non des terres reçues d'un héritage. Ce genre de bagarre n'est pas rare et il n'y a rien de magique ou particulièrement effrayant là-dedans.

Mais, je ne sais pas, il y a véritablement quelque chose qui se dégage de cette nouvelle, une ambiance lourde, pesante, palpable dès le tout début.

Ce n'est qu'au fil des pages, plus l'histoire avance et évolue, que l'on se rend véritablement compte de l'horreur qui est en train de se dérouler sous nos yeux. On fini par se retrouver empêtré dans un puit de folie et de peur où les murs suintent véritablement le malsain.

C'est absolument brillant, dirigé d'une main de maître et tout simplement fascinant.

C'est une longue nouvelle (179 pages) et pourtant, à aucun moment on ne s'ennuie, elle ne possède aucune longueur et dégage un attrait indéniable, aussi bien dans le travail de ses personnages (toujours aussi minutieux et réaliste) que dans l'enchaînement des évènements.

Un bijou de noirceur et de frissons.

 

Grand Chauffeur : Un auteur de romans policiers se rend dans une petite ville pour faire une séance de dédicaces. Sur le chemin de retour, elle se fait sauvagement violée et laissée pour morte dans un caniveau.

Avec beaucoup de peines, elle s'en sort et arrive à rentrer chez elle. A partir de ce moment-là, elle va commencer à organiser sa vengeance contre Grand Chauffeur.

 

Le "problème" parfois, avec Stephen King, c'est qu'il arrive à décrire les choses avec tellement de précisions que certaines scènes sont un supplice à lire. Je pense par exemple à la scène de viol dans Dôme, où j'ai éprouvé de véritables douleurs physiques lors de sa lecture. J'avoue avoir un eu un peu peur de réitérer l'expérience, mais heureusement, Grand Chauffeur se concentre bien plus sur les pensée de Tess et sa vendetta, que sur le viol en lui-même.

J'ai toujours été fascinée et émerveillée par la capacité de King à utiliser des narrateurs féminins. Il y a toujours une justesse et une telle authenticité dans les personnages, c'est bluffant. Cette nouvelle ne fait pas exception à la règles, et en tant que femme, je n'ai pu que me mettre à la place de Tess, tellement l'écriture est crédible.

Il y a beaucoup de force dans ce récit, il s'en dégage une rage puissante mais mesurée, lucide, comme celle qu'éprouve Tess. Et malgré l'horreur sans nom qu'elle vit et qu'elle s'apprête encore à vivre, c'est un réel plaisir (coupable ?) que l'on éprouve à cette lecture.

On attend le dénouement avec impatience en se demandant quel chemin il va prendre, tout en se pourléchant les lèvres en suivant le développement de l'intrigue.

Encore une réussite pour cette nouvelle !

 

Extension Claire : Un homme atteint d'un cancer, auquel il ne reste pas longtemps à vivre, tombe sur un drôle de personnage qui lui propose une extension de vie en échange d'argent ... et du nom d'une personne qu'il déteste.

 

Un nouvelle assez courte au développement rapide. Je ne vais pas m'étendre dessus car, au vu de sa longueur, je ne voudrais pas vous dévoiler le moindre élément de surprise (et Dieu sait qu'il y en a), mais sachez juste que, encore une fois, j'ai pris énormément de plaisir à sa lecture.

Jusqu'où cet homme est prêt à aller ? Jusqu'où peut-il les choses se laisser aller ? Peut-on vivre l'esprit tranquille quand le malheur des uns fait le bonheur des autres ?

Stephen King apporte ici une réponse surprenante dans un développement peu classique et assez inattendu !

 

Bon Ménage : Un couple de banlieusards, tout ce qu'il y a de plus banal, presque ennuyeux, mais on ne peut plus heureux et épanouis. Le monde entier s'écroule autour de l'épouse quand elle découvre une boite appartenant à son mari, renfermant d'odieux secrets gardés dans le noir depuis plus de 30 ans. Que faire quand on découvre qu'on ne connaît pas l'homme avec qui on a partagé toute sa vie ?

 

Avec 1922, cette nouvelle-ci est ma favorite. Bien que 100% non-fantastique, j'ai trouvé qu'elle était la plus effrayante. Peut-être justement car elle est également un des plus réalistes ? En tout cas, elle fait mouche, et touche les parties les plus sombres de notre cerveau.

Elle interpelle, donne la nausée, des sueurs froides, nous questionne, nous fout une trouille bleue et nous plonge en pleine panique.

On ne peut qu'essayer de se mettre à la place de Darcy, en ressentant un mélange de frustration et de soulagement à l'idée de ne pouvoir y arriver.

Le développement de cette histoire est tout simplement extraordinaire, et je l'ai engloutie d'une traite avec des yeux agrandis par la fascination et l'angoisse.

Je ne vais pas m'attarder non plus pour ce récit, car il recèle des trésors d'étonnement et de surprises, mais vraiment, je ne peux que vous répéter encore et encore à quel point il m'a impressionnée, et à quel point il m'a plu et ce, dès les premières lignes.

 

Toutes ces nouvelles sont très différentes les unes des autres, mais ont en commun, au final, une chose.

Toutes, sans exceptions, nous emmène dans ce que la psyché humaine a de plus sombre et de plus malsain.

Plongez quelqu'un d'on ne peut plus ordinaire dans une situation dépassant l'entendement, et voyons ce qu'il se passe. Voici ce que Stephen King expérimente et nous montre ici, tel un scientifique un peu fou, bombant le torse de fierté devant ses petits monstres de laboratoire.

Ce recueil, dans son intégralité, est brillant ! Mélange savamment dosé de fascination morbide et de réalisme terrifiant, il saura aussi bien séduire les fans inconditionnels de King, comme les novices qui voudraient tenter l'aventure.

Alors, non, ce ne sont pas des récits fantastiques peuplés de fantômes et de monstres issus de l'imagination. C'est plus terrifiant encore.

Ces histoires mettent en avant les fantômes et les monstres qui dorment en nous, chez nos voisins, dans notre famille, chez nos amis. Et ne sont-ce point là les plus terrifiants de tous ?

 

Découvrez les avis de Cajou, Lune et Pops.

 

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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 16:46

La-Dame-en-Noir-Susan-Hill

 

 

Auteur : Susan hill

Editeur : L'Archipel

Prix : 18,50 €

Résumé :

 

Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune notaire londonien, est dépêché à Crythin Gifford, dans le nord du pays, pour assister aux funérailles d’Alice Drablow, 87 ans, avant de trier ses papiers en vue d’organiser sa succession.

Lors de l’inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence d’une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongé par la maladie. Cette dame en noir, il l’apercevra de nouveau aux abords du manoir qu’occupait Mme Drablow, une demeure isolée, battue par les vents, située sur une presqu’île seulement accessible à marée basse.

Et, chaque fois qu’elle apparaît, se produisent des phénomènes paranormaux qui ébranleront le jeune homme. Jusqu’à faire vaciller sa raison ?

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

On en parle depuis déjà quelques mois, et maintenant que la date de sortie au cinéma se rapproche, il sera bvientôt impossible de passer à côté.

Cette Dame en noir est en effet surtout connue grâce à son adaptation cinématographique avec, dans le rôle principal, Daniel Radcliff, ce cher Harry Potter.

Je dois dire que moi-même j'attends ce film avec impatience, et les bandes-annonces me font saliver depuis pas mal de temps.

L'Archipel (qui a eu l'excellente idée de choisir cette couverture, belle et inquiétante) saute sur l'occasion pour sortir la version française du livre de Susan Hill, à l'origine de cette adaptation sur grand écran.

Qu'en est-il donc de ce livre ?

 

Et bien, je dois bien avouer que je m'attendais à autre chose, et cette lecture m'a apportée de petites déceptions, malheureusement.

La première chose que j'ai envie de dire, c'est que c'est bien trop court ! Ce n'est pas fréquent de trouver un récit d'épouvante aussi bref. D'habitude, les auteurs aiment se perdre dans de longues scènes flippantes et des descriptions à faire frémir.

Ici, nous avons l'introduction, où on nous présente Arthur et comment/pourquoi il arrive dans la demeure d'Alice Drablow. Ensuite, l'ambiance se fait plus pesante et certains indices nous font frissonner. Puis, boum ! ça fait peur, on a de gros instants de trouilles ... et la conclusion arrive déjà, sur un plateau d'argent.

Fin.

Heu ... Plaît-il ?

J'ai été assez déçue de ne pas avoir l'occasion de chercher les explications moi-même. Je n'ai pas eu le temps du tout de faire travailler un minimum mon imagination que l'auteur me disait déjà la raison d'être de tout ceci.

C'est vraiment dommage, car dans les histoires de fantômes, c'est quand même une grosse partie du plaisir, d'essayer de deviner qui est-ce, et pourquoi il hante tel ou tel endroit.

Voilà donc les points négatifs qui ont, pour moi, un peu altérer la qualité de cette lecture. Mais à côté de ça, j'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire !

 

Bien que le personnage d'Arthur ne soit pas hyper développé, franchement, on s'en fiche un peu, car ce n'est pas le plus important.

En effet, le jeune notaire n'est au final qu'un fil conducteur, une excuse pour nous présenter le vrai héros de ce livre : la Dame en noir.

Dès les premières pages, on sait qu'on va avoir affaire à elle, et sa présence se fait sentir très rapidement, rendant l'ambiance lourde et sombre.

Les scènes où elle fait véritablement son apparition sont vraiment effrayantes. Je peux vous assurer que je ne faisais pas ma maligne, alors que je lisais la nuit, dans mon lit !

Ce ne sont pas des scènes pleines d'effets en tout genre, remplie d'horreur dramatique et d'évènements chocs. Mais c'est justement parce qu'elles sont bien plus sobres qu'elles sont plus effrayantes. Comme rien n'est "too much", on a beaucoup plus de facilité à s'imaginer tout ça se dérouler réellement.

Quand je lisais certains passages, j'avais vraiment l'impression de voir les phénomènes se dérouler devant mes yeux.

Flippant, je vous le dis !

 

Servi par une écriture fluide élégante, fleurant bon l'Angleterre Victorienne, c'est un récit qui se lit très (trop ?) facilement, et qui tient ses promesses sans aucune prétention : nous faire frissonner et nous offrir un bon moment de divertissement.

Retrouvez ce titre chez votre libraire le 8 février.

 

Mille mercis à L'Archipel pour cette lecture qui m'a donnée la chair de poule.

 

http://www.editionsarchipel.com/sites/all/themes/editionsarchipel/images/logo.png

 

Trouvez d'autres avis de ce livre chez Melleaurel, MyaRosa, Madoka, Kassie, Mycoton32 et Karline05.

 

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 01:45

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Auteur : Christophe Siébert

Editeur : Rivière Blanche

Prix : 17 €

Résumé :

 

Nuit Noire est l’histoire d’un type qui aime beaucoup sa mère et découpe des femmes en morceaux, d’un autre type qui se réveille en pleine nuit sur une route de cambrousse et peine un peu à reconstituer les événements, de leur éventuelle rencontre. Il y a là-dedans beaucoup de sang et de viande, quelques larmes, deux ou trois suicides et des tentatives mystiques légèrement foireuses. Nuit Noire est un bouquin d’horreur. Il est difficile d’affirmer, après coup, que tout ça a terminé bien ou mal.

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Il ne va vraiment pas m'être facile de parler de ce livre, première car, sa lecture en elle-même, fut tout autant incroyablement difficile mais également absolument fascinante.

 

Le décors est planté directement, car le narrateur, à la première personne, nous parle de son enfance et de ses premières obsessions, qui seront pour ses odeurs corporelles, peu importe leurs origines.

Cette fascination va le suivre toute sa vie et sera un peu le point de départ de toutes ses manies et autres fantasmes qui nourriront son existence, jusqu'à la diriger complètement.

Nous avons droit ici à un ticket aux premières loges dans l'esprit d'un dangereux psychopathe, de ses prémices d'enfant jusqu'à son apogée à l'âge adulte.

Cette entrée dans ce mental dérangé est plus que perturbante, et je peux vous assurer que c'est un doux euphémisme.

Jamais un livre ne m'aura fait ressentir autant de sentiments si contradictoires, du dégoûts provenant du plus profond de mes tripes (je peux vous affirmer, sans exagérer, que j'ai au par moment de véritables nausées) à la lecture de certaines scènes de tortures ou de découvertes de ses fantasmes, par l'admiration morbide face à cette personne, au fond, possédant une intelligence particulière et pouvant faire preuve d'une logique qui lui est propre totalement déconcertante.

 

Alors, je ne vais pas vous mentir, ce n'est pas du tout le genre de bouquin que je vais conseiller à tous les lecteurs.

Je dirais même d'ailleurs qu'il ne faut absolument pas qu'il se retrouve entre certaines mains, je ne doute absolument pas qu'il pourrait traumatisé des personnes fragiles ou qui n'auraient tout simplement pas l'estomac assez bien accroché.

Je vais essayer de ne pas trop spoiler, mais pour vous donner une vague idée de ce que vous pourrez trouver entre ces pages, il y a : des mutilations, des viols d'enfants, de la scatophilie, de la nécrophilie, de la torture extrême (physique ou mentale) et j'en passe.

Et pourtant, étrangement, je ne pourrais en aucun cas traiter cette histoire de vulgaire. Tout, ici, à sa raison d'être, et malgré que la tentation devait être grande par moments, il me semble que jamais l'auteur n'est tombé dans la facilité de la provocation gratuite.

C'est une immersion totale et sans aucun édulcorant dans la psyché d'un homme vraiment effroyablement dérangé et malsain, il est donc "normal" d'assister à toutes ces scènes, qui sont là, au final, pour nous rapprocher de lui et de sa façon de penser.

Nous assistons à une sorte de descente aux enfers (presque au sens propre comme au figuré), car nous voyons comment un tout jeune enfant déjà perturbé peut plonger toujours plus loins dans la folie à cause de son entourage, des traitements qui lui sont infligés, de son éducation, et encore bien d'autres facteurs.

Bien entendu, tous les enfants avec le même vécu ne tourneront pas pareil, et l'auteur a d'ailleurs ce que j'appellerais la délicatesse de bien faire cette différence par un passage, à la fin, qui m'a proprement impressionnée et laissée bouche bée.

 

Nous avons également un deuxième personnage important dans ce récit, homme lambda qui va se retrouver petit à petit imbriqué dans une situation qui le dépasse complètement, et il va lui falloir du temps, ainsi qu'au lecteur, pour comprendre tous les tenants et aboutissants de ce qui lui arrive.

La vie de ces deux hommes vont se retrouver mêlées l'une à l'autre de la façon la plus étrange et inattendue possible, jamais je n'aurais imaginé ça, vraiment.

Mais malgré l'intérêt de cette personne et ce qu'il apporte à l'histoire, j'ai trouvé qu'il était totalement effacé par l'incroyable puissance et, il faut bien le dire, le charisme malsain que dégage le narrateur principal.

C'est assez dommage, car j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur lui, et j'ai vraiment ressenti qu'il était totalement éclipsé et presque mis en retrait par moments.

Personnellement, j'ai été complètement obnubilée par le "héros", et j'avoue que j'avais hâte de retourner le lire, pour savoir à quelles genres de déviances il allait maintenant s'adonner.

Je n'ai pû m'empêcher de ressentir cette curiosité malsaine, cette fascination morbide pendant toute ma lecture. Une fois entamée, je n'ai plus pu m'arrêter, et c'est un peu étourdie que j'ai refermé ce livre, étant presque honteuse de l'avoir aimé.

 

Même après y avoir pensé longuement après l'avoir terminé, je n'arrive toujours pas à savoir comment parler correctement de ce livre. Pour moi, il fait partie de ceux qu'il faut absolument lire pour se faire son propre avis dessus, peu importe le nombre de chroniques que vous lirez, d'avis que vous entendrez, ils ne pourront pas exprimer à sa juste valeur le contenu de ce roman.

Alors, si vous êtes curieux, que vous avez envie de sensations fortes, que vous avez le coeur et les tripes bien accrochés et que vous ne craignez pas d'être vraiment choqué par un récit, procurez-vous Nuit Noire, car c'est une expérience qui vous hantera longtemps après l'avoir vécue.

Les autres, passez votre chemin, vraiment, c'est un conseil d'ami. Ce livre est hard, dur, cru et extrêmement violent.

Mais c'est peut-être justement parce qu'il ne fait aucun détours et qu'il nous expose le pire du pire des humains que l'on va aimer le lire ...

 

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 01:16

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Auteur : Jesse Petersen

Editeur : Milady (Bit-Lit)

Prix : 6 €

Résumé :

 

Sarah et David sont au bord du divorce et tentent une thérapie de couple. Mais en arrivant à leur rendez-vous, ils trouvent leur conseillère conjugale en train de dévorer les clients précédents. Certes, ces gens sont morts, mais ils pourraient avoir la décence de se comporter comme tels !
Sarah et David voulaient sauver leur mariage, maintenant ils doivent sauver leur peau. Avant, elle faisait des listes, maintenant elle laisse des morceaux de cervelle partout. Avant, il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant ça lui sert !

Une apocalypse zombie, quoi de mieux pour échapper à la routine du couple ?

 

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

 

Sarah est un peu déprimée, et il faut dire qu'il y a quand même de quoi. Mariée depuis 5 ans avec David, leur couple va de mal en pis.

Aucun discussion, à part pour s'engueuler, ils ne passent plus de temps à deux et n'arrivent même plus à se souvenir de ce qu'ils aimaient l'un chez l'autre.

Des séances onéreuses chez un thérapeute n'y font rien, et le mot divorce plane maintenant au dessus de leur tête.

C'est d'ailleurs en arrivant chez cette psychothérapeute que leur vie va changer radicalement.

Qu'elle n'est pas leur surprise d'entrer dans le bureau de celle-ci, et de la voir dévorer le couple ayant leur séance juste avant eux !!

Bon ... bien que ça soulage vachement de lui éclater la tronche, il faut se ressaisir et se rendre à l'évidence : une épidémie de zombies ravage le monde.

Il est temps de se souvenir de ce que l'on a vu dans les films d'horreur et dans les jeux vidéos, de prendre son courage à deux mains (sans oublier les armes) et de faire la paix le temps du combat.

Y a rien à dire, le danger, l'adrénaline, la cervelle qui explose ... ça rapproche les gens !

 

Vous l'aurez compris en lisant le résumé, nous entrons maintenant en plein mélange de genres.

Et c'est, en un mot, jouissif !

Déjà, y a des zombies. Et les zombies, Archessia elle aime bien ça. Déjà un bon point pour le livre, de prime abords.

Mais bon, c'est bien joli les zombies (enfin ...) mais si le sujet est mal traité, ça ne vaut pas vraiment la peine.

Et c'est là que le talent de Jesse Petersen entre en jeu.

L'histoire en elle-même peut sembler un peu banale : les morts-vivants envahissent les villes, les survivants essayent ... de survivre, ils rencontrent des gens, d'autres meurent, ils se déplacent pour trouver un endroit sûr et il leur arrive pleins d'aventures sanguinolentes entre-temps.

Quiconque a vu ne serait-ce qu'un film de zombies sait que c'est un peu le format type.

Ici, l'auteur prend le pari d'inclure des éléments typiques de la littérature de nanas, et il faut dire ce qui est, c'est vraiment brillant !

 

Cette sorte de chick-lit horrifique arrive à mêler avec succès la légèreté de ce qui peut faire le quotidien d'un couple, avec la dureté et l'épouvante d'une situation de crise telle que cette invasion cannibale.

Plusieurs éclats de rire ont ponctués ma lecture, surtout grâce aux dialogues savoureux entre les deux "amoureux", et l'esprit sarcastique de Sarah. En dehors de ça, j'ai également eu quelques frissons d'horreur lors de certains combats, et j'ai même été émue lorsque nos deux héros devaient faire face à une perte, à une épreuve plus dure que les autres.

Ce n'est pas évident de mixer plusieurs genres comme ça, surtout qu'ils sont diamétralement opposés. Imaginez Bridget Jones combattant des morts-vivants, pour vous faire une idée 

Ici, rien d'aussi improbable, mais tout simplement une excellente histoire d'horreur romantique, en somme.

J'ai aimé le côté "Bon, on est deux personnes basiques, le monde est envahis, on fait quoi ?!"

Entre les astuces tirées de films et les essais sur le tas, y a moyen de piocher pas mal d'idées en cas d'attaque (en plus de rigoler parfois de certaines propositions de Sarah ou David).

 

Les personnages y sont bien sûr pour beaucoup dans mon amour pour ce livre.

Sarah a du caractère, parfois même un peu trop. Il faut dire qu'elle peut parfois être une vraie emmerdeuse avec son mari. Et pourtant, bien que souvent elle a envie de baisser les bras, il y a toujours cette lueur d'espoir en elle, qui lui fait dire "On peut s'en sortir !". Ce mélange tellement humain me l'a rendue très attachante.

David quant à lui, c'est le genre de mec qui s'est laissé traîné par la vie et qui ne sait pas trop comment faire pour reprendre le train en marche. Sans boulot et passant ses journées devant la console, il se sent parfois écrasé par l'autorité de Sarah, et blessée par elle, mais n'arrive pas à s'imposer en tant qu'homme du ménage, à cause de sa situation. Cette invasion va être l'occasion pour lui de faire preuve de courage et de montrer que, oui madame ! il peut être viril !

D'autres personnes feront leur apparition au fil des pages, tantôt émouvantes, tantôt drôles ou même dangereuses, mais chacune laissera une trace dans le récit, dans notre esprit et dans les vies de Sarah et David.

 

En bref, un roman coup de coeur hyper frais, qui se lit d'une traite avidement, et dont on appréciera les nombreuses facettes extrêmement bien exploitées !

 

Un grand merci à Livraddict et à Milady pour ce partenariat vraiment génial qui m'a fait passer un moment excellentissime !

 

Hop, j'en profite pour rajouter ce titre à mon challenge Milady !

 

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Commandez Zombie thérapie, tome1 : un cerveau pour deux

 

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